MANO CESAIRE est né le 26 février 1944. Il s’avère que la dénomination de cette école tombe le mois de sa naissance mais mieux encore que l’école sera dénommée MANO CESAIRE, école située sur un terrain ayant fait l’objet d’un rachat par la ville du ROBERT à la ville de Fort-de-France, administrée naguère par AIME CESAIRE, oncle de MANO CESAIRE. MANO CESAIRE a épousé madame GUILLON-FIRMIN, elle-même institutrice puis directrice d’école. Trois enfants naquirent de cette union : CLAUDE, MANUEL, CATHERINE CESAIRE.

MANO CESAIRE,  natif de FORT DE FRANCE a choisi de poursuivre sa carrière professionnelle au Robert et à y élire domicile. A son arrivée au Robert, il enseigna une année à l’école de DUCHENE de 1975 à 1976. De 1976, et ce, jusqu’à sa retraite en 1990, à l’école primaire de CAFE. Il ne regrette rien de son passage à l’école Couronnée Lourel de CAFE ; il garde de bons souvenirs d’élèves attachants et de parents modestes mais dignes.

MANO n’a jamais délaissé pour autant sa première passion : la musique. Comment pourrait-il en être autrement ? MANO a baigné dans la musique dès son plus jeune âge. A 8 ans, il était élève de monsieur COLONNE professeur de piano, c’est là qu’il y côtoya Claude LISE et maître Léon VALERE. Plus tard, il bénéficia de cours de violon avec madame Colette FRANTZ professeure de violon à FORT DE FRANCE, premier prix du conservatoire de PARIS. C’est dire que la formation initiale de MANO s’est faite sur de solides bases.

Pratiquement tous les musiciens de MALAVOI y sont passés. La naissance de ce groupe vient du constat, que le compas haïtien était couramment diffusé sur les ondes au détriment peut-être de notre musique traditionnelle. Ces jeunes musiciens de l’époque se sont mis en tête qu’il fallait remettre au goût du jour notre musique traditionnelle en y apportant une touche de modernité. On notera au passage quelques titres célèbres : exil, la vi sé an bato … Le public mélomane martiniquais reconnaissait la qualité musicale de MALAVOI.

MANO et son groupe MALAVOI firent pratiquement le tour de la planète : place GORKI dans l’ex URSS, ALLEMAGNE  devant le mur de BERLIN de l’époque, ANGLETERRE, JAPON, FRANCE et un concert privé donné en l’honneur de M. et Mme ROTSCHILD, multimilliardaires à COURVEVELLE en FRANCE. La musique et la culture martiniquaises s’exportent.